Condoleezza Rice : « L’Amérique est au mieux une démocratie imparfaite ».

5 09 2007

Les terroristes étaient en guerre contre nous, mais nous n’étions pas en guerre contre eux, déclarait en avril 2004 Condoleezza Rice devant la commission d’enquête sur les services de renseignements américains. Pendant plus de vingt ans, la menace terroriste a pris de l’ampleur et la réponse de l’Amérique, durant plusieurs administrations s’est révélée insuffisante.

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condi-rice_103.1188942009.jpg La Secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, et le vice-Président, Dick Cheney, sont parmi les derniers hauts responsables encore présents au côté du président américain depuis le début de son premier mandat en 2001. Pour cette pieuse et fidèle conseillère, la plus proche de Bush Jr (elle l’a appelé par erreur « mon mari »), nulle question de quitter le navire. Elle aurait l’intention de rester au service du Président américain jusqu’à son départ de la Maison-Blanche.

En 2006, au moment où madame Rice occupait la deuxième place des femmes les plus influentes dans le monde, Forbes écrivait : « Rice is America’s top diplomat and has demonstrated growing influence over U.S. foreign policy in Bush’s second term, defending Bush’s policies around the globe ».

Au même classement cette année, elle n’arrive plus en deuxième place, dans le monde. Contrairement à l’Allemande Angela Merkel qui, selon le magazine américain Forbes, arrive, pour la deuxième année consécutive, en tête du classement. C’est la vice-Première ministre chinoise, Wu Yi, qui a ravi la deuxième place à la Secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice. Ho Ching, PDG du groupe Temasek, société publique singapourienne d’investissements arrive en troisième place. Madame Rice en quatrième place. La candidate à l’investiture démocrate pour la présidentielle américaine de novembre 2008, Hillary Clinton, arrive au 25e rang, suivie de la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi. Le New York Times note que « ses amis disent qu’elle se questionne rarement à savoir si elle a tort ou raison. Elle choisit plutôt de croire à une vérité particulière avec une certitude absolue jusqu’à ce qu’elle n’y croit plus, à partir de quoi elle passe à autre chose ».

Considérée comme une conservatrice froide et énergique, Condoleezza Rice est rompue aux dossiers difficiles. Elle a une réputation d’être un faucon redoutable, plus dure encore que certains de ses collègues masculins. Pour elle, comme pour le Président, un des objectifs prioritaires de la politique étrangère des États-Unis reste de favoriser la propagation de la démocratie au Moyen-Orient.

Patrick Jarreau, du quotidien Le Monde, traçait de Madame Rice ce portrait, en 2002 : « Elle aime l’intelligence, le pouvoir et l’argent. Elle n’aime pas la façon dont les démocrates considèrent ses semblables. « Je préfère être ignorée que prise en charge », dit-elle. Dans sa famille, résister au racisme était un combat personnel qui passait avant tout par le savoir. A Denver, quand un professeur a entrepris d’exposer une théorie sur la supériorité intellectuelle des Blancs, elle s’est levée pour lui lancer : « Celle qui parle le français, ici, c’est moi. Celle qui joue Beethoven, c’est moi. Je possède votre culture mieux que vous. Ce sont des choses qui s’enseignent ». Condoleezza Rice a beaucoup appris et beaucoup enseigné ». (Le Monde, 4 janvier 2002). Vingt ans plus tard, Madame Rice se retrouve dans une boutique chic de San Francisco, où la vendeuse blanche semble rechigner à lui montrer ses plus beaux bijoux. « Vous êtes de ce côté du comptoir parce que vous avez besoin de travailler pour 6 dollars de l’heure, lui avait-elle asséné. Et moi de l’autre parce que je gagne considérablement plus ».

Petite-fille d’un planteur de coton noir de l’Alabama, Condoleezza Rice, étudie les sciences politiques pendant quatre ans et obtient un doctorat à la faculté des Hautes études internationales de Denver. A vingt-sept ans, elle devient professeur de sciences politiques à Stanford. En 1993, elle est nommée recteur de cette prestigieuse université californienne. Elle gère un budget qui s’élève à 1,5 milliard d’euros par an. Spécialiste de l’URSS et parlant couramment le russe. Elle est l’auteur de nombreux livres dont « l’ère Gorbatchev » et d’articles sur la politique étrangère.

En tant que recteur de Stanford, Condoleezza Rice congédie froidement une sommité hispanique de l’université et se voit bientôt infliger une enquête de l’inspection américaine du travail, qui soupçonne sa politique de recrutement de discrimination… envers les femmes et les minorités ethniques. Madame Rice n’a pas laissé que des bons souvenirs à Stanford, comme le montre cette pétition dévastatrice, relativement à son rôle de recteur.

Condoleezza Rice – Jacques Chirac appelait cette brillante universitaire russophone « madame le docteur Rice » – fera l’objet de deux nouvelles biographies d’ici la fin de l’année. Comme le fait remarquer Richard Hétu, de Cyberpresse, qui cite un article du New York Times : « Condoleezza Rice voudrait bien défendre son héritage trouble. Les quatre années de Rice comme conseillère pour la sécurité nationale ont été un échec, de l’avis de plusieurs observateurs ». Condoleezza Rice n’aurait jamais acquis la stature pour tenir tête aux Donald Rumsfeld et Dick Cheney, dont elle a fini par adopter les discours les plus alarmistes et à justifier les politiques les plus désastreuses en Irak.

En tant que soviétologue, elle rejette l’«Empire du mal » de Ronald Reagan : « Comme la plupart des Américains, j’ai écouté avec un certain scepticisme l’affirmation pendant la Guerre froide selon laquelle l’Amérique était un « phare pour la démocratie ». (…) Parfois j’étais juste embarrassée [par ce discours] parce que l’Amérique est au mieux une démocratie imparfaite » écrit Condoleezza Rice dans « Small Steps, Giant Leaps ». En tant que membre de la garde rapprochée du président Georges W. Bush, elle adhére à l’« Axe du mal » – conçue par le rédacteur des discours David Frum – qui fera son apparition, pour la première fois, le 29 janvier 2002, lors du discours du président américain sur l’état de l’Union. Trois pays qui forment l’axe du mal : la Corée du Nord, l’Irak et l’Iran.

Madame Condoleezza Rice travaille pour Georges Bush père au Conseil national de sécurité de 1989 à 1990, en pleine dislocation du bloc soviétique. Fidèle de la famille Bush, elle est nommée par Georges W. Bush conseillère pour la sécurité nationale en 2001. Elle travaillait déjà pour lui lorsqu’il était gouverneur du Texas. Elle a occupé des postes de membre du conseil d’administration de la compagnie pétrolière Chevron, de l’université de Notre-Dame et de la Fondation William et Flora Hewlett.

A cinquante ans, elle accède au poste très convoité de secrétaire d’État américaine à la Sécurité nationale, succédant à Colin Powell. Toutefois, contrairement à ses prédécesseurs, Colin Powell et Madeleine Albright, Madame Rice n’a pas été confirmée à l’unanimité par la Commission des Affaires Étrangères du Congrès. Elle a été perçue comme une femme radicale, cherchant par tous les moyens à affirmer son point de vue au détriment des règles internationales préétablies.

En 2002, également, Condoleezza Rice déclarait à la BBC : « Les États-Unis n’ont aucun autre choix, que de prendre des mesures contre le Président irakien Saddam Hussein. Nous n’avons certainement pas le luxe de ne rien faire. Nous croyons que la nécessité pour un changement de régime est très puissante. C’est un homme mauvais qui, laissé à ses propres forces, peut faire des ravages dans sa propre population, ses voisins et, s’il obtient les armes de destruction massive et les moyens de les livrer, sur nous tous alors… ».

Mme Rice aura encore beaucoup de boulot devant elle, au cours des 17 prochains mois, dont la guerre en Irak, la question israélo-palestinienne ainsi que les dossiers nucléaires nord-coréen et iranien. Elle aurait toutefois confié à des amis avoir hâte de reprendre la direction de Stanford, l’université dont elle fut notamment responsable du budget avant 1999.

Madame Rice écrivait en 2006 : « Nous savons que la démocratisation n’est pas facile. Notre propre histoire est celle d’un peuple imparfait qui cherche depuis des siècles à être à la hauteur de l’idéal noble des principes démocratiques. Alors que nous regardons ceux qui font de même, nous leur devons le respect et il nous faut avoir confiance qu’eux aussi réussiront à réaliser leurs aspirations. Tout comme ces grands architectes de l’après-guerre contribuèrent à poser les fondements de l’avancée démocratique actuelle, nous prenons maintenant des décisions qui auront des répercussions pendant de nombreuses décennies. Si notre action est couronnée de succès, nous transmettrons à ceux qui viendront à notre suite les fondements pour la construction d’un monde empreint d’espoir, d’un monde où la paix et la liberté régneront ».

Pour les américains, le terrorisme trouve son fondement au Moyen-Orient. Comme l’écrit Walter Laqueur, co-président du Conseil de la recherche internationale au Centre d’études stratégiques et internationales : « Avant tout, il y a le Moyen-Orient, avec ses nombreuses tensions et son terrorisme national et international. Le terrorisme contemporain suscité par le fanatisme religieux et nationaliste, opérant dans des États en situation d’échec et parfois fomenté, financé et orchestré par les pouvoirs publics, est plus dangereux que jamais. […] On dit souvent que la pauvreté et l’oppression en sont les causes principales. […] Le terrorisme n’apparaît pas dans les pays les plus pauvres, et les conflits d’ordre ethnique sont rarement faciles à régler ». En septembre 2002, dans une interview accordée au Financial Times, Les États-Unis feront de l’Irak une démocratie, Condoleezza Rice, alors conseillère pour la sécurité nationale, déclarait que les États-Unis souhaitaient instaurer la démocratie et la liberté dans le monde arabe.

Dans tous les cas de divergence d’opinions avec la Secrétaire d’État, il lui sera fait souvent reproche de ses origines modestes et du milieu pauvre d’où elle a pu s’extraire par sa ténacité et son courage. Au plus fort de la polémique suscitée par la volonté américaine de démocratiser le Moyen-Orient, l’hebdomadaire d’opposition arabe, Al-Usbu, dans un article virulent du 30 septembre 2002, y est allé d’une charge raciste coiffée du titre : Condoleezza Rice — une conseillère pour la sécurité nationale du niveau d’une petite prostituée : « Mme Rice s’entête à traiter les Arabes comme les maîtres traitaient les esclaves ou les élèves n’ayant pas atteint l’âge de la maturité dans l’une des écoles américaines… Rice parle de nous enseigner la démocratie et la liberté. Elle a oublié le racisme qui prédominait à l’époque où elle était enfant en Alabama, où elle allait à l’école pour noirs parce qu’elle est noire d’origine africaine. Elle passait ses vacances dans des parcs pour noirs, n’était pas autorisée à entrer dans les restaurants pour blancs. A l’âge de neuf ans, elle a participé aux funérailles de quatre de ses amies noires, tuées au cours d’un attentat raciste dans une église baptiste du Westminster. Mais elle a oublié tout cela ». En 1963, l’église du quartier, principalement fréquentée par des pratiquants noirs, est la cible d’une attaque raciste conduite par des membres du Ku Klux Klan local. La bombe qu’ils ont placée dans la crypte tue quatre fillettes, dont une amie de Condoleezza Rice, Denis McNair. Cet épisode restera célèbre dans l’Histoire de l’émancipation de la minorité noire sous le nom de « Birmingham Sunday ».

En 2006, lors du désastre causé par l’ouragan Katrina à la Nouvelle Orléans, Spike Lee, réalisateur noir américain bien connu, a décoché une violente flèche à destination de Condoleezza Rice, devant ce qui semblait être une indifférence au drame humain, allant même jusqu’à déclarer qu’elle devrait « arrêter de fumer du crack » : « Condi était trop occupée à vivre la belle vie à Washington et New-York alors que les gens dans les États du sud subissaient les séquelles de l’ouragan Katrina. Alors que les gens se noyaient à la Nouvelle-Orléans, elle se baladait sur Madison Avenue pour acheter des chaussures Ferragamo, avant d’aller voir une comédie musicale à Broadway! ». Dans l’interview qu’il accordait au magazine américain « Stuff », Spike Lee en a rajouté en affirmant : « qu’il avait plus d’aversion pour Condoleezza que pour Bush ». Plus tôt, Spike Lee, dans une interview au New-York Observer, déclarait que les africains-américains devaient vraiment faire le bilan de l’action de la secrétaire d’État et oublier la couleur de sa peau.

Depuis qu’elle a pris les rênes du département d’État en 2005, force est de reconnaître que Condoleezza Rice a nommé des diplomates chevronnés, combinant collectivement plus de 200 ans d’expérience, à sept postes clés au Moyen-Orient, en Asie du Sud et en Extrême-Orient. Cela suffira-t-il à inscrire dans l’histoire un bilan positif pour madame Rice ?

Le principal objectif, à court terme, de madame Rice, est certainement d’éviter que la réunion internationale de paix entre Israël et les Palestiniens, que le président George W. Bush veut organiser cet automne, soit un fiasco.

En juillet 2006, avant une rencontre avec le Premier ministre d’Israël, la secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, déclarait : « Il est temps de construire un nouveau Moyen-Orient. Il est temps de dire à tous ceux qui ne veulent pas d’un nouveau Moyen-Orient que nous allons l’emporter ». Mme Rice réitérait alors que : « la solution durable sera celle qui consolide les forces de la paix et de la démocratie dans la région ». Madame Rice a tout à craindre la répétition de ce jugement, aussi lapidaire que réaliste, formulé, dans The Observer, par Christopher Hitchens, lors du discours de Georges W. Bush : « Si une question est bien résolue dans la mémoire américaine, et bien sûr internationale, c’est que la Guerre du Vietnam a été au mieux une bourde titanesque, et au pire une campagne d’atrocités et d’agression ».

Quel héritage laissera Condoleezza Rice à l’histoire ? Peut-être que cette déclaration qu’elle formulait à une autre époque (en 2001) marquera cet héritage : « S’il y a une chose dont je suis certaine à propos de George Bush Jr, c’est que jamais il n’admettrait que des États-voyous soumettent nos amis ou partenaires à un chantage en braquant sur eux des missiles à longue portée. Je le répète : il n’est pas question de perdre de vue les valeurs qui sous-tendent notre politique extérieure. Mais ces valeurs, nous devons éviter de les invoquer à tout propos sous peine de susciter une réaction de rejet à l’égard de ce que l’on appelle l’« arrogance américaine ». Lorsque nous discutons, par exemple, avec des pays en voie de développement, nous devons admettre que la démocratie ne s’obtient pas du jour au lendemain. […]

[…] Le vrai défi que nous aurons à relever dans l’avenir, c’est d’arriver à promouvoir des valeurs démocratiques au sein de sociétés multi-ethniques. Or l’idée que des individus d’origines différentes puissent vivre ensemble et prospérer est peut-être, justement, la valeur américaine par excellence. […] Le président est convaincu que l’Amérique peut remplir sa mission au service de la paix, de la liberté et de la démocratie dans le monde sans se transformer, pour autant, en gendarme planétaire. Ensuite, je suis persuadée que, s’il était amené à faire usage de la force, il mettrait tout en œuvre pour gagner. N’oublions pas que notre échec au Vietnam tient au fait que nous nous sommes engagés, là-bas, non pas avec le désir de vaincre, mais avec la volonté, au mieux, de limiter les dégâts. […] Monsieur Bush est un fervent partisan d’une refonte de notre stratégie nucléaire. A ce titre, il est fermement décidé à mettre en place le système de défense anti-missiles dans les plus brefs délais » (POLITIQUE INTERNATINALE N° 90 – HIVER 2001).

 

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6 responses

5 09 2007
Françoise

« Tout comme ces grands architectes de l’après-guerre contribuèrent à poser les fondements de l’avancée démocratique actuelle, nous prenons maintenant des décisions qui auront des répercussions pendant de nombreuses décennies. Si notre action est couronnée de succès, nous transmettrons à ceux qui viendront à notre suite les fondements pour la construction d’un monde empreint d’espoir, d’un monde où la paix et la liberté régneront ».

« Le président est convaincu que l’Amérique peut remplir sa mission au service de la paix, de la liberté et de la démocratie dans le monde sans se transformer, pour autant, en gendarme planétaire ».

Mme Rice déclarait ceci en 2001, et sans doute le pensait-elle.

Les États-Unis « phare du Monde »… On sait ce qui a résulté au cours du temps, de cette volonté typiquement « étatsunienne » de vouloir modeler le monde à l’image des États-Unis. Et bien entendu cela « ne marche » pas.

Ce messianisme est effrayant. Les dirigeants, les politiques américains sont enfermés dans une « bulle d’irréalité ». Mme Rice ne fait pas exception.

5 09 2007
Françoise

Pierre,

Une coïncidence… Je fais, en ce moment,des recherches sur les textes et la vie de Jaurès. Je viens de trouver cette citation :

« Donner la liberté au monde par la force est une étrange entreprise pleine de chances mauvaises. En la donnant, on la retire ».
— Jaures en 1913

5 09 2007
pierrechantelois

Françoise

Les écrits nous poursuivent toute notre vie. Cette universitaire dont le passage a été si houleux à Stanford aura marqué sa vie politique de la même manière : un alignement sur une politique qu’elle savait dominée par l’incohérence de son patron, la cupidité de ses collègues, la puissance des lobbyies. La question est la suivante : pourra-t-elle même revenir à Stanford et y sera-t-elle accueillie en héros ? Le nom de Rice n’est presque plus mentionné dans le contexte de l’élection présidentielle de 2008, comme le mentionnait Richard Hêtu de La Presse. Madeleine Korbel Albright aura beaucoup mieux réussi sa sortie.

Pierre R. Chantelois

5 09 2007
pierrechantelois

Françoise

Jaurès voyait loin. Savait-il qu’un jour Nicolas Sarkozy s’en réclamerait en période électorale ?

Pierre R. Chantelois

5 09 2007
chantal Serriere

« Pour elle, comme pour le Président, un des objectifs prioritaires de la politique étrangère des États-Unis reste de favoriser la propagation de la démocratie au Moyen-Orient. »
Certes. C’est du moins l’objectif avoué et avouable. Pour le reste, tout se joue en trompe-l’oeil.

5 09 2007
Françoise

Pierre,

Jaures était visionnaire, c’est certain. Pour Mr Sarkozy, je ne pense pas qu’il aurait trouvé cela tellement extraordinaire, connaissant comme il la connaissait la nature humaine. Quand à la façon dont Mr Sarkozy s’est réclamé de lui, celle dont d’autres ont utilisé ses écrits, ce n’est qu’un témoignage de plus du manque d’honneur et de la petitesse de certains esprits.

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