Omar Khadr, « enfant-soldat » de Guantanamo, abandonné lâchement par le Canada

1 02 2008

Omar Khadr est né à Toronto, au Canada, le 19 septembre 1986. Il est canadien. Omar Khadr est donc âgé de 21 ans. Il pourrait écoper d’une peine de prison à vie pour avoir tué un soldat américain en juillet 2002 dans une fusillade en Afghanistan. Il n’avait que 15 ans, à l’époque. Il aurait lancé une grenade, qui aurait provoqué la mort du soldat. Le quotidien Le Monde s’est intéressé à l’histoire d’Omar Khadr que le Canada a abandonné à son sort. De la plus honteuse manière qui soit.

Depuis l’âge de 15 ans, Omar Khadr est enfermé à Guantanamo. Le gouvernement de Georges W. Bush, sur lequel s’aligne le gouvernement du Canada, a fait savoir qu’Omar Khadr ne sera libéré qu’à la fin de la Guerre au terrorisme, laquelle est officiellement prévue pour un siècle. Des avocats, qui défendent Omar Khadr, ont déposé une requête devant un juge militaire, arguant que le jeune canadien était un « enfant-soldat » lorsqu’il a été capturé en Afghanistan et que les accusations à son encontre devraient être levées parce qu’elles bafouent le droit international.

Des personnalités et des organisations de défense des droits de l’Homme canadiennes ont demandé à plusieurs reprises au gouvernement conservateur de réclamer le rapatriement du jeune homme aujourd’hui âgé de 21 ans. Elles soulignent notamment que les autres pays occidentaux sont intervenus en faveur de leur ressortissants détenus dans la prison américaine de Guantanamo. Interrogé sur la position d’Ottawa sur M. Khadr, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères à déclaré qu’il « fait face à de sérieuses accusations ». Voilà le courage du Canada, qui sera, comme allons le voir, compenser par des interventions internationales marquées et remarquables.

Le procès d’Omar Khadr est en violation du Protocole facultatif à la Convention concernant l’implication d’enfants dans les conflits armés (OPAC), une mesure des Nations unies qui protège les jeunes de moins de 18 ans. Les États-Unis l’ont ratifiée en 2002. L’ex-ministre français de la Justice, Robert Badinter, se porte à la défense du jeune homme. M. Badinter soutient qu’Omar Khadr devrait être considéré comme un enfant-soldat, car il n’avait que 15 ans lorsqu’il a été capturé en Afghanistan.

Le sort d’Omar Khadr, le seul Canadien et dernier Occidental détenu à la prison de Guantanamo, attire l’attention et la sympathie partout dans le monde. Sauf auprès du gouvernement du Canada. Dans un avis cosigné par 18 des plus grands juristes du monde et rédigé à la demande des avocats de Khadr, M. Robert Badinter écrit qu’« en tant qu’enfant soldat, Omar Khadr n’est […] pas un ennemi combattant volontaire : il est d’abord une victime ».

Pour Amnistie Internationale : « les droits d’Omar Khadr, qui a été placé en détention par les États-Unis à l’âge de 15 ans, n’ont jamais été reconnus. Depuis son transfert à Guantanamo en octobre 2002 jusqu’en 2005, Omar Khadr a subi de nombreux interrogatoires sans pouvoir bénéficier des services d’un conseiller juridique. Aucune enquête ne semble avoir été menée au sujet de la torture et des mauvais traitements qu’il aurait subis. Plusieurs autres détenus mineurs ont été libérés il y a déjà quelques années, mais Omar Khadr demeure emprisonné dans des conditions difficiles ».

En mai dernier, les avocats canadiens d’Omar Khadr déclaraient qu’après cinq années de détention, M. Khadr aurait perdu tout espoir de sortir de prison un jour et il aurait peur d’y mourir. Ils ont également déclaré que M. Khadr aurait un urgent besoin d’examens médicaux et psychologiques indépendants. Dans un tout récent recours, les avocats de M. Khadr ont demandé au colonel Peter Brownback, le juge du tribunal militaire d’exception chargé du dossier, d’annuler les poursuites, au motif que la loi de 2006 qui a créé les tribunaux ne leur a pas donné autorité pour juger les mineurs. Si le juge considère qu’il a autorité sur Omar Khadr, il deviendra « le premier dans l`histoire occidentale à présider un procès pour des crimes de guerre reprochés à un enfant », font valoir les avocats dans leur recours, expliquant qu’Omar Khadr était d’abord une victime utilisée par Al-Qaïda. Des parlementaires et des professeurs de droit canadiens, ainsi que le Français Robert Badinter, ancien président du Conseil constitutionnel, ont soutenu la démarche de la défense.

Selon Robert Badinter, le procès que doit subir Omar Khadr est contraire au droit international. « Ça, c’est un consensus universel. Il n’y a pas d’État civilisé dans lequel on traite les mineurs comme des majeurs. […] Guantanamo Bay n’est pas hors du monde. Guantanamo Bay ne se trouve pas hors du champ du droit ». Pour l’organisation Amnistie internationale, qui a joint sa voix à celle de M. Badinter, Omar Khadr est d’abord une victime. « Il faut se rendre compte que cet enfant-là, il a été pris à 11 ans. À 11 ans, il a été placé dans les camps d’Al-Qaïda. Quelle capacité a un enfant de 11 ans de refuser d’aller dans un endroit comme cela quand on sait qu’il y a un embrigadement extrêmement puissant? », a soutenu son représentant, Benoît Muracciole.

Amnistie internationale reproche aussi au Canada de ne pas faire suffisamment d’efforts pour défendre Omar Khadr. L’organisation critique surtout le Canada pour ne pas avoir obtenu la restitution du détenu alors que tous les autres pays occidentaux ont rapatrié leur ressortissant.

Le Canada a fait preuve d’une honteuse lâcheté depuis plus de six ans. Que ce soit les gouvernements libéral et conservateur, les partis d’opposition du Bloq québécois ou du parti néo-démocrate, le Parlement du Canada a abandonné un enfant de quinze ans aux mains des Américains qui ne lui ont jamais reconnu des droits.

Robert Badinter voulait se rendre aux États-Unis, à l’invitation des avocats canadiens. Il souhaitait être présent à Guantanamo pour une audience prévue les 4 et 5 février devant la commission militaire du camp américain installé sur l’île de Cuba. Les autorités américaines viennent de lui refuser l’accès. « Nous regrettons le refus des autorités américaines d’autoriser M. Robert Badinter à se rendre à Guantanamo pour l’audience des 4 et 5 février concernant Omar Khadr », a déclaré mercredi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Pascale Andréani. Le déni des droits d’Omar Khadr se poursuit, devant la totale indifférence du Canada.

L’ancien Garde des Sceaux français « considère Khadr comme une victime de son père, des islamistes, il a été enrôlé à l’âge de 11 ans par la volonté de son père qui, lui, indiscutablement, était un membre important d’Al Qaïda ». Pour entendre l’entrevue qu’accordait Robert Badinter sur la question d’Oscar Khadr, rendez-vous sur le site de France Info.

Le Canada est épinglé de toutes parts par sa profonde lâcheté d’agir à l’égard de ce canadien. Un rapport de recherche, préparé par un groupe d’étudiants de la faculté de droit de l’Université d’Ottawa, de la section Common Law, vient de réfuter la position du gouvernement fédéral sur l’impossibilité de traduire Omar Khadr devant la justice canadienne. Le rapport a été soumis, au début du mois de janvier, au Comité sénatorial permanent des droits de la personne. Selon les étudiants, qui ont participé à la rédaction du rapport, le Canada devrait suivre l’exemple d’autres pays. Nassim Ghassemi, une étudiante de quatrième année qui a participé à la recherche, souligne que la France, l’Allemagne, l’Autriche et l’Angleterre ont toutes rapatrié des citoyens détenus à Guantanamo. « C’est possible pour le Canada de demander ce rapatriement », souligne-t-elle. Le rapport demande à Ottawa d’agir rapidement et de demander le transfert immédiat d’Omar Khadr aux autorités canadiennes. De plus, le Canada devrait s’assurer qu’il bénéficie de la protection contenue dans la Convention relative aux droits de l’enfant.

L’Église Unie du Canada vient d’écrire au premier ministre, Stephen Harper, pour l’exhorter d’intervenir auprès des États-Unis en faveur de d’Omar Khadr, l’« enfant-soldat » oublié. « L’Église unie reconnaît la complexité de la situation, mais estime que la considération qui prime est son âge au moment de sa capture. Nous ne pensons pas que le Canada devrait demeurer silencieux », écrit Nora Sanders, responsable du conseil général de l’Église Unie.

Ce rapport des experts internationaux conclut : « Ce n’est point faire injure à la grande démocratie américaine que de rappeler ici cette vérité historique et cette exigence morale : la cause de la liberté ne se défend jamais en violant les principes de la liberté ». Constatation qui s’adresse également, au premier chef, au Canada, au gouvernement, aux parlementaires indifférents à la cause d’un enfant en prison depuis l’âge de 11 ans.

(Sources : AFP, Cyberpresse, France Info, Le Monde, Presse canadienne, Radio-Canada, Reuters)

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22 responses

1 02 2008
carlkal

Bonjour Pierre,

c’est lamantable, ignoble , ce que les états unis font subir à ce gosse. Devrions nous etre indignés ? Oui sans hesitation ! Devrions nous etre surpris ? bin non malheureusement ! Quant on sait que ce grand pays enferme ses propres enfants (mineurs) avec les plus grands criminels, je n’ose meme pas imaginer ce qu’ils peuvent reserver à un enfant comme Omar Khadr.

En revanche je suis franchement surpris que le Canada suive les états unis sur ce chemin, decidement il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond dans la tete des hommes !

Avec l’histoire de ce gosse, l’expression : « née au mauvaise endroit, au mauvais moment » prend toute sa dimension.

Tous cela est bien triste, triste pour lui, mais aussi pour nous les grands pays democratiques et libres… libres… pfff de faire n’importe quoi, oui…

1 02 2008
Pierre Chantelois

Bonjour Carlkal

Vous avez totalement raison. Priver un garçon de 15 ans de ses droits les plus fondamentaux n’honore aucun des deux pays : le Canada et les États-Unis. Et le Canada devrait être profondément troublé de voir qu’un éminent juriste international comme Robert Badinter accepte de donner un avis sur la question et qu’il était disposé à se rendre à Cuba pour être présent devant ce simulacre de tribunal qui a déjà, à mon avis, condamné Omar Khadr.

Pierre R. Chantelois

1 02 2008
Françoise

C’est à pleurer.

Et nos « grandes démocraties » feront de beaux discours sur les Droits de l’Homme. Et nos « grands dirigeants » auront la bouche pleine de grands et beaux mots sur les bienfaits de la démocratie et de l’État de droit…

Désespérant.

1 02 2008
Charles

Bonne nouvelle,

pour Omar vous pouvez même agir…
Vous pouvez écrire…
Vous retirez les premiers mots de la lettre « Je suis membre … », vous imprimez dans une enveloppe, un timbre et hop !

A+
Charles

Votre signature a plus de poids que vous ne le pensez…

1 02 2008
Pierre Chantelois

Françoise

En effet. Désespérant. Que puis-je dire de plus que je n’ai déjà dit ?

Charles

Merci. Il faut des organismes comme le vôtre pour intervenir et sensibiliser les populations qui sont maintenues dans l’ignorance de faits aussi graves. Mais il conviendrait également – parallèlement à l’action que vous menez – que des blogueurs du monde entier s’unissent pour dénoncer cette profonde injustice faite à ce jeune homme ainsi qu’à tous les autres enfants soldats. La dénonciation envers mon pays, le Canada, doit être forte pour ébranler la totale indifférence des parlementaires d’Ottawa.

Pierre R. Chantelois

1 02 2008
guy

Merci Charles pour le lien.

Badinter dit « Guantanamo Bay n’est pas hors du monde. Guantanamo Bay ne se trouve pas hors du champ du droit » mais si monsieur; avec le recul et depuis des années on sait que Guantanamo c’est justement « le non-droit »…

Et le Canada pourtant jusqu’en Nov.07 faisait débat sur cette tragédie. Alors le gouvernement Harper complice; dans la ligne de Bush ?
Honte !

1 02 2008
Charles

Guy

Connaissant Robert BADINTER par nombre de ses écrits et interventions, connaissant son profond attachement au respect des Droits Humains, je pense qu’il voulait simplement dire que dans son esprit, Guantanamo (et d’autres camps de ce type) ne peut se mettre sur le plan du non droit et ne le sera jamais. C’est aussi une manière de dire (et là j’interprète) que peut être, un jour, un organe comme la Cour Pénale Internationale cherchera les responsabilités, demandera des comptes.

Quant au sujet originel de ce papier de « Pierre », je dois avouer que quand sur notre site de militants (et là, je ne nous fais pas de la pub, merci de me croire!) au mois d’octobre 2006 le Canada est entré dans la liste des pays portant, selon Amnesty, atteinte aux droits humains (1 sujet sur l’usage du TASER -d’ailleurs un autre est à paraître- et justement la mise en lumière du cas d’Omar) j’ai été abasourdi… Le Canada, portait atteinte aux droits humains. Ce que j’en connaissais surtout par des amis, des rencontres : c’était une petite lumière, « bon enfant », dans une convivialité sans cesse renouvelée…

Restons vigilants, prenons la peine de dire à nos dirigeants que nous savons et que nous ne sommes pas d’accord.

1 02 2008
Pierre Chantelois

Guy

Comme l’indiquait Charles, Robert Badinter voulait justement montrer que rien n’autorisait Guantanamo à se situer hors la loi, à se donner pour bonne conscience une zone franche de droit, si on veut. Robert a parfaitement raison de dire que Guantanamo doit s’inscrire dans la tradition du droit international et que sa situation géographie ne l’en exclut pas.

Charles

Depuis quelques années, le Canada, qui veut s’aligner sur les États-Unis en matière de lutte contre le terrorisme, multiplie, comme vous le savez, les manquements graves au respect des droits humains. Qu’il suffise de rappeler les certificats de sécurité, largement disputés en Cour suprême. Il est profondément regrettable que mon pays, qui a adopté une excellente Charte des droits de l’homme, s’écarte aussi fréquemment de ses dispositions. Le cas des prisonniers, que j’ai également dénoncés, en est un autre exemple. La situation d’Omar Khadr aurait dû être réglée rapidement car le gouvernement Harper est minoritaire. Mais il était difficile aux parlementaires libéraux de donner des leçons à ce gouvernement lorsqu’eux-mêmes, au pouvoir, n’ont pas fait mieux. Et là, par expérience, je réalise que les fonctionnaires, qui assurent la continuité de l’État, ont un rôle qui n’est pas toujours glorieux. Un autre exemple en témoigne, l’affaire Arar. Bref, trop d’incidents pour ne pas commencer à nous inquiéter.

Dans le cas du transfert des prisonniers afghans, Amnistie Internationale ainsi que l’Association des droits civils de la Colombie Britannique sont devant les tribunaux. Leurs révélations a sérieusement ébranlé la crédibilité du gouvernement Harper dont il faudra, bientôt, comptabiliser tous les mensonges. Rappelons que le Canada a cessé de transférer les prisonniers afghans le 6 novembre, soit un jour après que des responsables ont observé des preuves crédibles de torture chez un prisonnier qui avait été battu jusqu’à ce qu’il perde connaissance, à l’aide d’un câble électrique et d’un tuyau.

Pierre R. Chantelois

1 02 2008
guy

Charles

Oui, bien sur que l’on peut « interpeller » comme le fait Robert Badinter de la sorte.

Il est possible d’ètre un peu plus vindicatif,parfois aussi ètre violent, ou provocateur. (il s’agit d’une attitude très personnelle…peut ètre inutile mais si nous ne pouvions nous révolter pour quelques causes comme celle-ci ce serait insoutenable… internet est utile pour celà).

Sur le Canada Pierre, que je salue ici, vous répondra sans doute bien mieux que moi. Je risque ici mon point de vue « trés discutable ».

S’il reste un endroit dans le monde ou le débat est un éspace permanent, ou la démocratie s’éxprime tous les jours , ou la langue de bois est rejettée assez loin en politique comme dans les médias et ou l’expression d’une « opposition constructive » signifie encore quelque chose par rapport à la vieille Europe c’est seulement au Canada Français.

 » c’était une petite lumière, “bon enfant”, dans une convivialité sans cesse renouvelée… »

là c’est peut ètre aller un peu loin Charles, il s’agit d’hommes et de femmes donc c’est un monde imparfait… et les projecteurs qui parfois mettent un coup sur le gouvernement Harper nous rappels qu’il est très loin d’ètre parfait.

Cordialement

1 02 2008
Pierre Chantelois

Guy

Nos commentaires se sont croisés. Il reste fort heureusement l’espace, comme vous le dites si bien, où la langue de bois n’est pas la norme. Lorsqu’un gouvernement agit dans l’intérêt de la population canadienne, il faut le dire. Lorsqu’il s’écarte des règles qu’il a lui-même fixées ou des règles internationales, il faut le dénoncer. Sans ménagement. Si les parlementaires ne peuvent pas assumer leurs responsabilités, qu’ils cèdent la place ou la population saura quelle décision prendre lorsque viendra le temps de renouveler leur mandat.

Pierre R. Chantelois

1 02 2008
guy

Absolument, qu’ils cèdent la place et en attendant que celà soit possible, que l’opposition, tout en ne çédant pas aux manoeuvres éléctoralistes, fasse son travail, qu’elle donne de la voix car la liste des mensonges et des magouilles s’allongent anormalement.

1 02 2008
Catherine

Honteux!

1 02 2008
clusiau

Les USA ont violé toutes les ententes, tous les contrats qu’ils ont signés depuis l’époque des Rouges. Alors un viol de plus ne les froisse pas puisqu’ils se contrecrissent des gens et de leur signature.

1 02 2008
Pierre Chantelois

Catherine

D’accord.

Clusiau

Il ne s’agit pas seulement des États-Unis mais également du Canada qui est loin, dans ce cas précis, de respecter les conventions internationales sur la protection des enfants.

Pierre R Chantelois

12 02 2008
Et si Georges W. Bush acceptait de subir le test du « waterboarding » pour dépister ses mensonges? « De ce côté-ci de l’Amérique

[…] l’instant, le premier détenu dont le procès doit s’ouvrir début mai est Omar Khadr, un Canadien accusé de soutien au terrorisme, que le Canada a lâchement abandonné. Ses avocats, […]

1 05 2008
À Guantanamo, Omar Khadr, 21 ans, est interdit de lecture. « De ce côté-ci de l’Amérique

[…] 1 mai 2008 in Actualité Le Canadien Omar Khadr, premier enfant-soldat jugé pour crimes de guerre dans l’histoire moderne des tribunaux pour […]

2 05 2008
Claude

A 15 ans je connaissais la différence entre le bien et le mal. Il a tué un soldat et il était assez vieux pour comprendre la porté de son geste. Lui, sa famille et ses amies tuent nos soldats. Il y a des gens qui investissent beaucoup plus de temps a protéger les criminels que les victimes. Occupez vous des familles de nos soldats et laissez pourrir ce terroriste en prison.

2 05 2008
Pierre Chantelois

Claude

J’ai laissé votre avis pour en montrer la pluralité des points de vue. Des meilleurs comme des pires. Le vôtre se situe dans les pires.

Pierre R. Chantelois

2 05 2008
Claude

SFC Christopher J. Speer

On Tuesday, Speer was remembered as a capable and confident soldier with an unflappable sense of humor. When the chips were down, friends said, he could pick up his co-workers with a smile and a laugh.

They remembered him as a loving husband and father who had a sparkle in his eyes whenever he talked about his family.

Survived by Wife, Tabitha, two small children, Taryn and Tanner and brother Todd

2 05 2008
Pierre Chantelois

Claude

Je compatis avec la famille du soldat. Et si, comme l’indique son avocat et des témoins, Omar Khadr n’était pas l’enfant qui a tiré sur le soldat Christopher Speer? Les États-Unis n’en sont pas à une première erreur judiciaire et au premier mensonge dans cette affaire. Documentez-vous avant de condamner. Encore faut-il pour cela avoir droit à un procès juste et équitable qui rétablit les faits. Ce qui est refusé à Omar Khadr parce que des gens comme vous le condamnent avant procès.

Comme je viens de l’indiquer dans un article subséquent, Nelson Mandela est encore considéré comme terroriste aux États-Unis. Alors. Pour les leçons, on repassera. N’est-ce pas?

Pierre R. Chantelois

2 05 2008
Claude

Le soldat Christopher Speer était un médic. Le jour de sa mort, il venait soigner les victimes. Quelques jours avant son meutre, il a sauvé 2 enfants afghans d’une mort certaine. Il a eu une médaille posthume pour cela. Je n’ai pas vu aucun média rendre hommage à ce soldat. Non, mais son assassin lui il a droit a un battage médiatique en partie payé par sa riche famille.

Monsieur Chantelois, documentez-vous avant de pardonner.

Moi, j’ai confiance en la justice américaine. C’est quoi, cet anti américaniste des pseudo intellectuels?

2 05 2008
Claude

Je voudrais rajouter à mon commentaire que lorsque Christopher Speer a été tué, les combats étaient terminés, et les américaines portaient alors secours aux blessés. Ce n’est donc pas un acte de guerre, mais un acte de terroriste dans le but d’empêcher les médics de soigner les combattants blessés qui étaient pour la plupart des afghans.

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