Que veut Jean Charest sinon la guerre avec ses étudiants?

26 04 2012

Quelque 175 000 étudiants des cégeps et universités de la province demeurent en grève pour dénoncer la hausse des droits de scolarité à l’université de 1625 $ sur cinq ans. Certains d’entre eux débraient pour une 11e semaine. Dans des entrevues accordées au Réseau de l’information plus tôt ce matin, le porte-parole de la CLASSE, Gabriel Nadeau-Dubois, et les présidents de la FECQ et de la FEUQ, Léo Bureau-Blouin et Martine Desjardins, ont pressé Québec de reprendre les négociations.

Le président de la Fédération nationale des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) Jean Trudelle a déclaré que le gouvernement a fait preuve d’un cynisme inacceptable envers la jeunesse, notamment en concentrant le débat sur les actes violents. M. Trudelle a affirmé que depuis le début le gouvernement a bâclé le dossier, ne s’appuyant sur aucune étude pour décréter la hausse de 75 pour cent des droits de scolarité qui a fait descendre les étudiants dans la rue pour une 11e semaine.

Le gouvernement ne reculera pas sur la hausse de 1625 $ sur cinq ans des droits de scolarité -
La Presse canadienne (photo) Jacques Boissinot

« La ministre a d’abord favorisé une détérioration importante du climat social, en attendant plus de deux mois pour rencontrer les représentantes des associations étudiantes. À l’heure où un geste concret du gouvernement pouvait encore calmer le jeu et minimiser les dégâts, il est irresponsable de la part de la ministre de suspendre la négociation sous de faux prétextes. Ce qui est intolérable, c’est de ne sentir du côté du gouvernement aucune volonté politique réelle de trouver une solution. »

Mario Beauchemin, président de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ),
Jean Trudelle, président de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)
Max Roy, président de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU).





François Hollande en tête au premier tour avec 31,74%

23 04 2012

Le changement est désormais en marche : rejet des Français pour le président bling-bling

 

Félicitations à la France en route vers un meilleur avenir

 





Kankou Keita Mansaré et ses cinq enfants devront quitter le pays séparément

21 04 2012

Jeudi soir, le clan Mansaré s’était conformé à un ordre de déportation en se présentant à l’Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau, à Montréal. Il avait toutefois été refoulé au moment de l’embarquement parce que les enfants n’avaient pas de passeports valides (Radio-Canada)

 
 

Famille Keita Mansaré (Source : Joel Lemay / Agence QMI)

 
 

Stephen Harper : quel beau dégat!





Gaz de schiste : le courage de Cascades de dire non

16 04 2012

Pour un Québec propre il faut une population volontaire et décidée à protéger la richesse de ses ressources naturelles. Elle doit en être la gardienne inconditionnelle

Laurent Lemaire, co-fondateur de l’entreprise Cascades de Kingsey Falls refuse que les compagnies gazières accèdent aux terrains détenus par l’entreprise. Selon Hubert Bolduc, vice-président aux communications de Cascades : « Ce sont les citoyens qui forment le comité de mobilisation du côté de Saint-Sylvère qui sont venus nous voir, en nous disant que compte tenu de l’importance que notre entreprise accorde à la protection de l’environnement, nous devrions signer la pétition. Nous avons non seulement signé, mais aussi nous avons fait parvenir une lettre au comité, qui a été rendue publique depuis, et dans laquelle nous indiquons que nous refuserons l’accès de nos terrains aux gazière tant qu’on ne connaîtra pas les recommandations de l’Évaluation environnementale stratégique. Ces recommandations, par ailleurs, devront satisfaire les critères élevés de Cascades sur les plans environnemental, social et économique » (Source : Le Nouvelliste)

« Je peux vous assurer que Cascades partage vos préoccupations quant à une exploitation précipitée des gaz de schiste » (Laurent Lemaire)





Mélanchon à la présidence de la République?

15 04 2012

[…] la dérive logomachique du mélenchonisme en ébullition, mélange de dogmatisme, d’agressivité et de raccourcis, est éloquente: elle nous indique ce que serait la liberté d’expression sous un régime mû par une telle idéologie. Point d’avis divergents tolérés, point d’esprits critiques autorisés, point de caricatures acceptées: quelque part entre le magistère vitupérant en cours au Venezuela et la glaciation mortifère qui règne en Corée du Nord, l’ordre mélenchonien, c’est la liberté d’expression réservée à ceux qui sont d’accord avec le chef

Christophe Barbier – L’Express

Donneur de leçons à l'excès, affichant des revenus et des biens qui n'ont rien à voir avec ceux des travailleurs qu'il prétend défendre, comme le révélait l'Express en début d'année, Jean-Luc Mélanchon amuse moins le peuple de gauche que Georges Marchais à l'époque de gloire du parti communiste (Politique & Société France @ Suite101)